Notre-Dame-des-Landes : l’impérieuse nécessité des journalistes sur le terrain
Depuis lundi 9 avril, l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes s’opère au mépris du droit de la presse. Plusieurs journalistes ont été blessés par les forces de l’ordre, dont un des membres du Club de la Presse de Bretagne. Des blessures légères qui les ont néanmoins contraints à quitter le terrain et à abandonner leur travail.
Des journalistes, qui ont pourtant clairement décliné leur identité face aux forces de l’ordre, soulignent qu’ils ont été empêchés d’accéder à la zone d’évacuation. Difficile dans ces conditions d’observer l’évolution des opérations et d’exercer son devoir d’informer.
Le Club de la Presse de Bretagne dénonce ces différents agissements qui tendent tous vers un seul et même résultat : empêcher les journalistes de documenter la situation.
Depuis des années, le Club de la Presse de Bretagne est engagé contre toute entrave à la liberté de la presse, en particulier lorsqu’il s’agit de contraintes physiques.
Alors que nous vivons une période où la rumeur et les fake news altèrent considérablement la vérité des faits et intoxiquent l’opinion, le rôle des journalistes se révèle d’autant plus essentiel pour la santé de notre démocratie.
Notre association apporte son soutien plein et entier aux confrères blessés.
Marguerite Castel et Julie Lalloüet-Geffroy, co-présidentes du Club de la Presse de Bretagne