Trois questions à Loïc Larnicol, directeur de la communication de la Ville de Douarnenez
Grand prix de la communication et de l’information territoriales 2023, DZ Mag a été entièrement refondé en 2021. À quels objectifs répondait cette remise à plat ?
« Précisons d’entrée que c’est l’aboutissement du travail mené par Anouck Michailow, qui m’a précédé sur ce poste, et de Céline Savina, chargée de communication.
Le changement de municipalité a été le moment propice pour revoir la formule du DZ Mag, et travailler sur un autre format et une autre ligne éditoriale. Suite à l’enquête de lectorat menée en amont, le besoin s’est fait jour de proposer une offre éditoriale plus centrée sur les attentes du lecteur, ses préoccupations quotidiennes (comme le sport, l’économie locale…) et de donner une plus large place à l’expression des habitants. »
Quelle place est réservée aux messages politiques ?
« Ils sont présents, en filigrane, dans chacune de nos trois grandes rubriques : Demain c’est aujourd’hui, Ma ville et moi, Douarnenez se raconte.
Une particularité : l’édito de la maire est toujours en lien avec un des dossiers et sa place peut varier selon les numéros . Par exemple, suite aux élections, il se trouvait en regard des articles sur les trente ans de la communauté de communes, il a été placé face aux sujets consacrés à la transition écologique lors de la crise énergétique de cet hiver. »
Quelle est la part du magazine fabriquée en interne?
« DZ Mag est tiré à 11 000 exemplaires, quatre fois par an et chaque numéro comporte 36 pages. Il est réalisé à 85% par nos services mais s’est doté d’une direction artistique, confiée à Denis Pichelin, designer graphique et éditorial , et fait ponctuellement appel à une pigiste et à un photographe. Il représente le tiers de notre budget communication.
Après la réunion du comité éditorial puis du comité de rédaction, nous travaillons avec Denis à la réalisation de chaque numéro, portant notre attention sur la variété des formats rédactionnels et la qualité des photos. Le format original de DZ Mag (19×26 cm) le rend maniable. Il existe une version numérique et nous utilisons les réseaux sociaux et notre site pour les actualités chaudes.
Mais pour moi, la vraie force du papier c’est qu’il est un objet qui reste en mains. DZ Mag est le support de communication le plus important pour notre ville, comme l’attestent les retours de ses lecteurs. »
Propos recueillis par Clotilde Chéron