
Elle est à la tête d’une équipe de quatre personnes de l’agence Rivacom, chargée des relations presse pour la Route du rhum, dont le départ sera donné le 6 novembre à 13h02. Une course mythique.
Vous êtes branchée voile, personnellement ?
Oui, j’ai une appétence pour la voile et les courses au large. En 2010, j’étais déjà rédactrice pour cette course. Ce n’est pas nous qui traversons l’Atlantique! Mais c’est à nous de faire parler des marins, ceux des Ultims qui arriveront en six jours et demi, comme ceux des classes amateurs.
Pour cette édition, vous avez commencé à travailler à quel moment ?
En juillet 2021, avec la publication des avis de course et du début des inscriptions: 138 bateaux, ce n’était jamais arrivé! Un vrai défi pour la direction de course: faire entrer tout le monde dans le port de Saint-Malo, avec des aménagements incroyables pour faire passer grands et moins grands bateaux. Nous sommes là pour valoriser les têtes d’affiche (Gabart, Poupon, Escoffier..) mais aussi les moins connus. A nous d’aller chercher les médias, notamment la presse quotidienne régionale. Il y des marins dans le nord de la France, aussi! Un moment fort sera la grande parade des bassins de Saint-Malo au large: les Ultims arriveront le 25, date d’ouverture du Village.
Vos journées s’organisent comment ?
A 5h30, première vacation. On appelle cinq ou six marins pour avoir un son radio que nous communiquerons aux médias concernés. Echange avec eux, réponse aux demandes particulières, mise du son sur le site…Nous réalisons une émission vidéo diffusée notamment sur la TV Infos sports. Vers 17-18h, nouvelle communication spécialement pour la presse écrite. Evidemment, nous restons en éveil, y compris pour des choses pas drôles, en lien bien sûr avec la team de direction. Il y a des process à respecter. J’ai géré beaucoup de crises, il faut du sang-froid et du pragmatisme. Cette course est la plus belle mais c’est aussi un rouleau compresseur. Le facteur humain est important : le Rhum va nous prendre jusqu’à la fin novembre, avec un éloignement de nos familles. L’entente entre nous, la gestion du stress comptent beaucoup. Mais la richesse humaine est inouïe.