« La qualité, c’est ce qui va nous sauver » : trois questions à Ronan Leclercq, directeur du pôle médias du Télégramme

Ronan Leclercq – DR

Ronan Leclercq, 53 ans, depuis trois ans au Télégramme où il dirige le pôle médias, nous explique les axes majeurs du développement des médias du groupe.

Quelques mots sur vous ?

« Je suis né à Morlaix. Je suis parti à 17 ans, pour mes études et le travail. Après une formation d’ingénieur, j’ai conçu le réseau  de Bouygues Télécom, avant de passer au conseil en stratégie. J’ai créé ma structure et j’ai travaillé une dizaine d’années dans une quinzaine de pays où j’ai appris à voir ce qui marche. Ce qui me permet de discuter avec des sociétés, comme en Afrique. »

Quelles sont vos priorités ?

« Je suis face à Ouest-France, concurrent que nous respectons. La vidéo faite par des journalistes est l’axe majeur de notre développement. Nous devons mettre en commun nos moyens, multidiffuser avec tous nos supports: TV, plateforme, réseaux sociaux. Pour chacun de ces supports, il y a des montages spécifiques. Les journalistes suivent une formation pour laquelle nous avons engagé un journaliste spécialisé. Travailler le son ou les plans, cela s’apprend. Nous devons accéder à la qualité  supérieure. C’est ce qui nous sauvera. »

Télégramme

Vidéos d’actualité et vidéos thématiques ?

« Oui. les vidéos thématiques nous permettent de développer l’audience au-delà de la Bretagne. Ainsi, Ravito, l’émission sur le vélo est très suivie, avec des spécialistes qui décrochent des interviewes, vont au fond des sujets. 
Côté voile, où notre groupe est très engagé (Solitaire du Figaro, Rhum, course avec les Ultim), notre audience va jusqu’en Nouvelle- Zélande. Nous misons aussi sur la production vidéo: nous voulons trouver des entreprises pour accélérer notre propre croissance. »

Vous annoncez un événement le 5 décembre ?

« Nous fêterons les 10 ans des Victoires de la Bretagne ; nous vous dirons où.  Notre campagne de promotion -« Les pieds en Bretagne, les yeux sur le monde » -qui a rencontré  un bel écho, va donner lieu à une nouvelle vague. Et nous avons créé un manifeste: ce que nous sommes et ce que nous voulons devenir. »

Propos recueillis par Paul Goupil