A l’occasion de la prochaine naissance du troisième parc naturel régional (PNR) breton – Vallée de la Rance – Côte d’Émeraude -, la Région vient de publier le premier ouvrage d’une nouvelle collection : « Inspiration patrimoine ».
Entre terre et mer. Au-delà de l’expression aujourd’hui galvaudée, cette description sied à merveille au futur parc naturel régional (PNR) Vallée de la Rance-Côte d’Émeraude, qui rassemblera quelque 74 communes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes d’Armor et devrait voir le jour début 2024.
Un territoire « riche d’une longue histoire », comme a aimé à le rappeler la vice-présidente de la région Bretagne, en charge du patrimoine, Anne Gallo, lors de la présentation du premier ouvrage de la collection « Inspiration patrimoine », portée par l’éditeur breton Locus Solus. Car « de la pointe du Grouin au Cap Fréhel, en passant par les communes rurales du sud, c’est toute l’intimité du futur PNR que dévoile ce livre ».
Inventaire participatif
Riche de quelque 330 photos, ce recueil d’environ 300 pages invite à pousser les portes de maisons et de villas, d’églises et de châteaux et propose une déambulation dans des paysages dont la richesse n’a rien à envier à leur variété. Le regard du photographe permet ainsi de souligner moult détails qui auraient pu échapper au promeneur et l’incitera sûrement à s’arrêter au grès de ses pérégrinations.
Véritable synthèse des travaux d’inventaire jusqu’alors réalisés et accessibles sur le site patrimoine.bretagne.bzh, cet « ouvrage donne à lire et à voir ce qui fait la cohérence de ce territoire et permet de mieux comprendre comment le littoral et l’arrière-pays s’articulent » a précisé Didier Lechien, maire de Dinan et président du syndicat mixte de préfiguration (SMP) : Cœur Émeraude.
Des travaux qui devraient toutefois s’enrichir encore de ceux qui seront réalisés dans le cadre de l’inventaire participatif initié par la commune de Pleslin Trigavou (Côte d’Armor) et accompagné par le SMP. L’occasion de « mieux comprendre la structuration de ce territoire, au centre duquel se trouve Pleslin Trigavou », comme la rappelé son maire Thierry Orveillon et de coller encore un peu plus aux recommandations de la charte de l’Unesco qui, en 1972, précisait : « patrimoine naturel et bâti sont deux sources inépuisables d’inspiration ».