
Jusqu’à la fin du mois, l’infomobile (la caravane rouge) du Télégramme sillonne la région, à la rencontre des Bretons. Cette écoute des électeurs enrichit la couverture de la campagne, dans le journal et les médias du groupe. Samuel Petit, rédacteur en chef, répond à nos questions
Qu’est-ce qui guide votre couverture de la campagne ?

– Il faut que les électeurs s’expriment, à l’écart du bruit ambiant, des petites phrases. C’est un défi, notamment sur le web. Chaque semaine, nous traitons un dossier de fond, et nous voulons offrir un contenu de référence sur les candidats et leurs programmes, que nous comparons. Chacun aura son portrait et une interview. Sur notre interface du débat ( letelegramme.fr/espace-debat/ ) nous posons des questions sur lesquelles les lecteurs peuvent s’exprimer et la rubrique reprend l’ensemble des discussions alimentées par nos articles. En mars, notre dernière page sera consacrée à des reportages auprès de communautés de lecteurs.
Vous dites faire un usage raisonné des sondages…
– Oui, les sondages sont une donnée qui peut être utile si nous expliquons bien comment ils sont réalisés, et l’amplitude des marges d’erreur. Notre service data établit une moyenne des enquêtes en cours, avec cet éclairage qui permet de garder une distance raisonnable, à des moments importants de la campagne.
Vous allez organiser cinq débats thématiques…
– Oui, avec Tébéo et Tébésud, le mardi à 21h, du 22 février au 22 mars. Successivement : la question du logement, débat à Vannes; l’énergie, à St Brieuc; l’environnement, à Lorient; l’emploi, à Lannion; la sécurité, à Brest. En amont des émissions, les questions seront posées aux candidats et des experts viendront analyser leurs réponses.
Propos recueillis par Paul Goupil