Reporters d’espoir récompense le journalisme de solutions
Trois questions à Alice Gabilliet
Le 24 juin, l’association Reporters d’espoir remettra six Prix : TV, presse écrite, radio, engagement, innovation, jeune reporter européen. L’occasion de mettre en avant sa vocation : donner envie d’agir par la diffusion d’exemples inspirants. Alice Gabilliet, chargée du mécénat et des partenariats répond à nos questions.
C’est la onzième édition du prix Reporters d’espoir. Ses objectifs ont-ils changé ?
– Reporters d’Espoirs est à l’origine du journalisme de solutions. L’association reconnue d’intérêt général, a été créée en 2004 « pour que l’information et les médias diffusent l’envie d’agir », à travers des reportages sur des réponses concrètes à des problèmes économiques, écologiques, sociaux.
Dans une société où l’information est immédiate et mondialisée, l’association veut contribuer à recréer la confiance entre journalistes, médias et citoyens. Son action s’appuie sur des partenariats avec une cinquantaine de médias nationaux mais aussi vingt titres de PQR.
Elle mène trois grandes actions : les Prix, pour mettre à l’honneur les journalistes et innovateurs ; le Lab, pour analyser et accroître l’impact des médias et La France des solutions, pour rassembler médias et acteurs de solutions.
La crise sanitaire a-t-elle eu un impact sur le nombre de candidatures et sur les sujets proposés ?
– En réaction sans doute aux nombreux sujets anxiogènes liés à la pandémie, nous avons noté un vif élan pour le journalisme de solutions, avec beaucoup de sujets présentant des petites initiatives locales. Les médias de la PQR ont été aussi plus présents.
Cette édition est aussi marquée par la création du prix Jeune reporter européen. Comment a-t-elle été reçue ?
– Dédiés aux jeunes européens de 18 à 30 ans pour leurs reportages écrits de journalisme de solutions, ces quatre prix (deux prix pour des lauréats issus de pays européens non-francophones, un prix pour un.e lauréat.e issu d’un pays européen francophone et un prix pour un.e lauréat.e issu de France) ont suscité 150 candidatures, proposées essentiellement par des étudiants en écoles de journalisme mais aussi des professeurs de français. La plupart des nominés ont moins de 25 ans et habitent le sud de l’Europe. Si les migrants, les solidarités ont été fréquemment évoqués, nous avons reçu aussi beaucoup de sujets autour de l’économie et de la création d’emplois, présentant des initiatives qui peuvent essaimer dans toute l’Europe.
Recueilli par Clotilde Chéron
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