Histoires ordinaires fête ses 10 ans
Lancé le 18 novembre 2010 par une petite équipe de passionnés autour de Michel Rouger, ancien reporter à Ouest France, le webzine rassemble chaque mois entre 10 et 12 000 visiteurs.
Comment a démarré « Histoires ordinaires » ?
– A mon départ en retraite, je n’imaginais pas de renoncer à ce qui m’avait passionné : la rencontre avec des gens qui, sur le terrain, imaginent des solutions aux problématiques actuelles et montrent une société active, beaucoup plus vivante que l’image donnée par les médias.
Nous avons monté une association et une maison d’édition pour mettre en valeur ces citoyens méconnus qui transmettent une énergie et des idées qui permettront d’imaginer le monde de demain.
Quel est le modèle économique du magazine ?
– Nous vivons des adhésions, des dons, de la vente de livres et de subventions à projet accordées par des collectivités, des mutuelles… Un groupe de travail s’est constitué pour élaborer pour 2021 un projet économique, garant de la pérennité de la démarche. Nous avons lancé une campagne d’adhésion pour développer notre audience (220 000 visites depuis le début de l’année).
Quel bilan tirez-vous de l’expérience ?
– Nous avons publié 390 histoires, bretonnes à 55%, 87 concernent la France et 89 relaient des initiatives dans différents pays.
Deux idées fortes se dégagent : ces histoires témoignent de ressources populaires fortes, à l’encontre des idées reçues, et elles font émerger des « défricheurs » dans les territoires, le travail, l’environnement, qui travaillent à trouver des solutions pour demain.
Propos recueillis par Clotilde Cheron
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