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Martin Cadoret, journaliste tout terrain et de proximité pour RMC

Quel a été votre parcours avant de devenir correspondant pour RMC ?

Je suis originaire de Rennes, où j’ai étudié à l’Institut d’études politiques (IEP). Ensuite, j’ai poursuivi à l’Institut pratique du journalisme (IPJ) de Paris. En parallèle de mes cours, j’étais en alternance à RTL.fr, le site d’actualités. En 2016, j’ai remporté la bourse Les Talents de l’Info de RMC, ce qui m’a permis de décrocher un CDD de trois mois au sein de la radio.

À l’issue de ce contrat, je suis resté comme pigiste, puis j’ai été embauché en 2018. J’occupais alors un poste de coordinateur entre la rédactrice en chef et la matinale. Progressivement, j’ai évolué et produit de plus en plus de reportages. En février 2024, RMC a créé à Rennes le poste de correspondant pour le grand ouest. Je suis donc revenu chez moi !

En quoi consiste votre travail ?

Je couvre une vaste zone, quasiment la même que celle de Ouest-France. Je suis beaucoup sur le terrain et je fais énormément de déplacements en voiture. Comme je ne peux pas être partout, je m’appuie sur la presse locale pour sentir le « pouls » de la région.

Un tiers de mes sujets concerne l’actualité chaude et locale. Un autre tiers porte sur des reportages nationaux déclinés au local. Enfin, le dernier tiers se compose d’enquêtes variées.

Tout seul pour une aussi grande zone, ce n’est pas trop difficile ?

Non car j’ai des liens étroits avec ma rédaction et je connais bien la région. J’apprécie vraiment la proximité avec le terrain, par rapport à Paris où on se sent vite déconnectés.

Par contre, comme je traite tous les sujets possibles et imaginables, c’est difficile de cultiver un réseau, de nouer un contact privilégié avec les gens. De plus, la défiance de la population envers les médias complique parfois le travail. Depuis un an et demi, j’ai toutefois identifié des personnes ressources sur le terrain.