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Vis ta vie de pigiste : des journalistes bretonnes témoignent

Vis ta vie de pigiste : des journalistes bretonnes témoignent

Se lancer à la pige peut être une aventure joyeuse comme très vertigineuse. Trois pigistes bretonnes partagent leurs expériences.

« En 2023, 8 770 journalistes professionnels étaient salariés à la pige ou en CDD. » Soit, 25 % des journalistes actifs. C’est la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) qui le dit. Et c’est sans compter les journalistes qui ne détiennent pas la carte de presse.

Le jeudi 23 mai, le Club de la presse organise un atelier pour bien démarrer son activité de pigiste* : connaître ses droits, apprendre à s’organiser, faire un budget, rédiger un synopsis, vendre son sujet à une rédaction… Pour s’y inscrire, il faut être adhérent·es et se rendre par ici : Démarrer la pige : une journée pour les pigistes débutants.

Le prix de la liberté

Qu’on se lance à la pige par choix ou par nécessité, l’aventure est périlleuse. Avec ses joies et ses réussites, ses doutes et ses poursuites (de rédactions).

« La pige me permet d'avoir un équilibre entre ma vie pro et perso, raconte une journaliste. Je gère mon temps, je choisis mes sujets et les médias auxquels je les propose, ce qui sont deux avantages considérables à mes yeux. » Et aux yeux de beaucoup d’autres.

À 35 ans, la journaliste se lance à la pige en septembre 2023, après avoir écumé les CDD en presse quotidienne régionale. Un statut qui semble lui convenir, malgré quelques « inconvénients », comme l’administratif et l’irrégularité.

« Je n'ai pas encore trouvé de collaborations régulières, donc je travaille sur propositions et ça ne marche pas à tous les coups. Parfois, il y a des périodes creuses où les rédacs ne répondent plus et où je me remets en question », confie celle qui bosse notamment pour Slate, Le Figaro, TV5 Monde et de la presse professionnelle.

Trouver sa place

Percer, c’est compliqué. « Il faut réussir à trouver le bon sujet et l’employeur qui a les moyens de l’acheter », lâche Adèle*, 27 ans. Pour la journaliste et photographe basée à Rennes, quoi qu’on dise de la pige, « trop précaire, trop galère », c’était son projet pro depuis toujours.

Mais voilà. Il y a aussi des obstacles sociaux. « J’ai débuté en mars dernier. En tant que jeune femme, j’ai dû mal à me sentir légitime. Je n’ai proposé qu’une pige écrite à un média pour le moment, je travaille plus sur la photo. » Débuter à la pige, c’est tâtonner. Chercher son rythme de travail, faire sa place dans la masse de pigistes, ou encore trouver des réseaux pour se sentir moins seule.

« Je me sentais isolée et coupée de toutes relations sociales… », se souvient Agathe Legrand, 25 ans. Pendant près d’un an et demi, la journaliste originaire d’Ille-et-Vilaine arpente la France (15 villes au total) en tant que pigiste volante pour Radio France*.

« Je travaillais pour les radios du réseau France Bleu, en CDD ou en contrat de pige. Des contrats de 2-3 jours en moyenne. Il m'est arrivé d’être à Metz un dimanche soir puis à Poitiers le lundi matin. »

Quête de conseils

Agathe aurait pu écrire pour le Guide du routard. « La précarité plus la fatigue physique et mentale, j’ai failli abandonner. »

À côté de son activité, elle tient un blog, La Fabrique du journalisme, où elle donne des conseils aux jeunes journalistes. C’est aussi une mission du Club de la presse de Bretagne, qui se traduit dans l'organisation de cet atelier pour les pigistes.

* S’il est souvent malmené par les rédactions, le statut de pigiste est pourtant bien défini par la loi (merci, entre autres, monsieur Cressard). Le ou la pigiste est un·e journaliste qui collabore avec plusieurs entreprises de presse. Il ou elle est rémunéré·e à la tâche (selon la longueur des articles, des sons, des vidéos, du nombre de photos commandées…), toujours en salaire. Autrement dit, c’est un·e salarié·e multi-employeurs à rémunération variable, présumé·e en CDI dans une entreprise de presse à compter de la troisième fiche de paie. Pour en savoir plus, le Club vous recommande chaudement de lire le guide de la pige rédigé par les syndicats de la profession et l’association Profession : Pigiste, une pépite.

*Le prénom a été modifié

*Le monde de l’audiovisuel applique (trop) souvent ses propres règles, et surfe sur le flou voire l’illégalité. À ce sujet, on vous recommande (encore, c’est vraiment une pépite), le guide de la pige.

Crédit photo : Pixabay

Pauline Roussel

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