36 heures à la rédac : dans la peau d’un journaliste !
Zoom sur un jeu d’éducation aux médias
Parmi les nombreux modules d’éducation aux médias proposés par le Club de la presse de Bretagne, un petit nouveau retient l’attention car c’est un jeu. Destiné aux jeunes collégiens (6e et 5e), 36 heures à Rédac a été créé par le journaliste Martin Pierre. On y participe en menant une petite enquête de fait-divers.
Une première séance (2 heures) a été animée par Marguerite Castel, journaliste et membre du Club, au collège Saint-Stanislas à Saint-Renan, dans le Finistère, le 21 mars. Onze élèves de classe de 6e y ont participé, ils sont déjà investis dans un atelier médias avec leur professeure documentaliste Alice Le Palud.
Dans la peau d’un reporter au « Canard de Bellemare », une chaîne de télévision locale fictive, chaque équipe mène son reportage : en situation de recherche d’informations pour relater la situation et non en quête de preuves comme la police. Les actions possibles sont proposées sous forme de cartes, les joueurs choisissent d’arpenter différents lieux, d’interviewez des témoins, de consulter des documents et de scruter les réseaux sociaux. Comme le ferait un vrai professionnel sur le terrain !
A la recherche d’infos
Pas si simple de choisir comment progresser dans sa recherche d’infos en tenant compte des contraintes de temps et surtout de règles essentielles du métier : rapporter des faits, croiser ses sources et vérifier ses informations en prenant garde aux rumeurs. Cet objectif est énoncé dès le départ ! La notion du choix de telle action puis de telle info leur devient très vite essentielle, les joueurs doivent toujours se concerter au sein de leur équipe pour poursuivre, ils débattent.
« 36 heures » plus tard, ils bouclent et présentent leur sujet au rédacteur en chef qui valide ou non sa diffusion dans le JT, selon qu’ils retiennent des cartes de valeur informationnelle intéressante ou des cartes éliminatoires. Le moment du verdict est souvent très excitant et parfois déconcertant !
C’est un jeu, personne n’est noté et tout le monde y apprend beaucoup. Le debriefing avec la journaliste est essentiel car cela permet de comprendre quelles erreurs ont été commises et pourquoi et aussi de souligner de bons réflexes. Les apprentis journalistes assimilent alors très concrètement la notion de source fiable, d’informations recoupées et vérifiées.
« La forme ludique est très intéressante, elle permet d’expérimenter des notions plus théoriques et d’acquérir de bons réflexes. Certains ont bien compris qu’ils avaient parfois manqué de réflexion avant d’agir, ils ont voulu aller trop vite et sont tombés dans les pièges », commente Alice Le Palud.
C’est pareil pour le partage sur les réseaux sociaux : bien réfléchir avant de cliquer !
Marguerite Castel
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