Prix Objectif Plume : L'Ukraine et les femmes sous la plume d'Audrey Lebel
Audrey Lebel, gagnante du prix objectif plume
Journaliste indépendante depuis près de 10 ans, Audrey Lebel travaille principalement sur des sujets en lien avec le droit des femmes, les violences faites aux femmes et le féminisme en France et à l’étranger.
Elle a remporté le prix objectif Plume en juin dernier pour son reportage pour la Déferlante, Violences Intimes, sur les violences conjugales dans la guerre en Ukraine. « C’est une énorme joie. J’ai beaucoup de gratitude envers le club de la presse. Être pigiste est compliqué, obtenir la reconnaissance de ses paires et du club de la presse est vraiment gratifiant. Mais ça l'est surtout pour le sujet, pour les femmes que j’ai rencontré en Ukraine et qui ont accepté de témoigner sur un sujet qui est extrêmement tabou. »
Pour Audrey Lebel qui est très attachée à l’Ukraine après y avoir vécu, le choix de ce sujet était plutôt évident. « En m’étant rendu plusieurs fois en Ukraine depuis l’invasion totale du pays, j’avais constaté que ces violences avaient augmenté. Ça me tenait à cœur de parler de ce sujet-là qui est sensible parce qu’on est quand-même dans un contexte de guerre où il y a de la propagande, où s’est compliqué de critiquer la société, de critiquer le gouvernement. J’avais aussi besoin de montrer quelque chose de moins spectaculaire mais qui témoigne d'une réalité tout aussi importante : ce que la société vit au quotidien, en silence, en termes de violences. Ça me paraissait important pour que les lecteurs et lectrices français se sentent peut-être plus concernés par ce qu’il se passe en Ukraine. »
Elle a toujours eu à cœur de défendre les femmes. Après son master d’histoire, elle devient porte-parole du collectif (aujourd’hui association) Prenons la Une, qui milite pour un meilleur traitement médiatique des femmes et des violences faites aux femmes. « On avait fait pas mal de conférences, on avait notamment rédigé une charte des bonnes pratiques destinées aux rédactions. L'idée était de leur donner les outils pour parler correctement de violences faites aux femmes : utiliser les bons termes - qu’on ne lise plus "des drames familiaux" par exemple, ou communiquer le numéro de la ligne téléphonique d'aide pour les personnes victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. »
En parallèle de sa vie de pigiste, Audrey Lebel consacre du temps à l’éducation aux médias, pour sensibiliser les jeunes.
Elle part en septembre en Bosnie pour continuer ses travaux sur la guerre. « Je m’intéresse en ce moment à l’après-guerre, dans l'optique d'une fin de guerre en Ukraine. Par ailleurs, c’est une région sous influence russe. Moscou Russie essaye de la déstabiliser ».
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