A 19 ans , il obtient un prix du jeune reporter photo
Cette photo fait partie d’un reportage aux Philippines,réalisé par un adhérent du Club, Martin Bertrand. Elle a lui a valu d’obtenir l’un des quatre prix François Chalais du jeune reporter 2015, en catégorie photo. A 19 ans, Martin croit en son futur métier. Il s’appuie sur deux piliers: un vrai dynamisme et une bonne formation. Il se confie à la Lettre du Club.
Cette photo fait partie d’un reportage aux Philippines,réalisé par un adhérent du Club, Martin Bertrand. Elle a lui a valu d’obtenir l’un des quatre prix François Chalais du jeune reporter 2015, en catégorie photo. A 19 ans, Martin croit en son futur métier. Il s’appuie sur deux piliers: un vrai dynamisme et une bonne formation. Il se confie à la Lettre du Club.
« Le jury a retenu l’un de mes trois reportages en Asie, celui réalisé auprès de la population qui vit au pied du Mont Mayon, le volcan le plus actif des Philippines. Mes deux autres sujets dans cette région parlent d’un port où j’aimais passer du temps, et d’enfants défavorisés, aidés par une association humanitaire. « Je travaille aussi sur deux thèmes qui font partie de ma vie. La gare de Dinan, où j’ai vécu: un lieu et une histoire, comme la campagne du Maine-et-Loire, à Martigné-Briand, où vit mon grand-père, ancien transporteur laitier. Dans ces sujets au long cours, on peut dire de soi-même, s’investir, associer l’humain et le cadre de vie. « On dit que le smartphone a tué le reportage photo, c’est faux. Ce qui compte, ce n’est pas l’outil, c’est l’histoire qu’on raconte, l’intention qu’on y met. J’ai bénéficié de la Bourse initiative jeunes de Rennes, et de festivals comme celui de St Brieuc, qui permettent à des jeunes comme moi de s’exprimer.
« L’école que je vais terminer cette année (MJM Graphic Design) me fait découvrir tous les aspects du métier, avec de bons formateurs comme Gaël Le Ny, qui a photographié le Kurdistan syrien, avec François Legeait en 2014. Pour devenir un bon reporter, il faut une culture. Comme nous l’a dit un formateur, « le doigt de Dieu ne se pose jamais sur votre tête ». Il n’y a pas de miracles! « L’avenir du reportage n’est pas bouché. On a toujours besoin de photos de qualité. Si on y croit, on peut faire sa place, à deux conditions: avoir la niaque et être bien formé. »
Le travail de Martin est visible au CRIDEV, avenue Janvier à Rennes, puis en avril au Centre d’information Jeunesse, cours des Alliés.
Propos recueilli par Paul Goupil
Les
Champs libres, un site web révolutionnaire
Avec ses couleurs pastels, il n'est pas simplement plus beau ou plus pratique. Le site...
#Balancetonporc, le collectif Prenons la Une appelle la presse à s'en mêler
Le collectif Prenons la Une, créé en 2014, milite pour que les femmes soient mieux représentées...
Presse locale
Le magazine 7 Jours fait peau neuveNouvelle formule pour le magazine centenaire 7 Jours – L'éco...
Expertes.bzh rassemblent les expertes bretonnes
A l'instar de la plateforme nationale expertes.fr, l'association expertes.bzh lance la version...
Télévision OFTV décroche une
fréquence TNT en 2025
Le 24 juillet 2024, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle visuelle (Arcom)...
1944 : enquête sur un massacre de
résistants bretons
C'est la saison des foins. Mais le 14 juillet 1944, à Kerougon (commune de Saint-Méen), dans le...